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Préparer sa retraite quand on est jeune… Comment faire ?

préparer sa retraite quand on est jeune

Oui… C’est un sujet ô combien à la mode ces derniers mois, après la dernière réforme concernant en grande partie l’âge de départ à la retraite. C’est clairement devenu un sujet de préoccupation pour les jeunes actifs. Et tu sais quoi ? Je t’encourage fortement à commencer d’investir pour préparer ta retraite jeune, dés aujourd’hui !

Le constat est simple : notre système de retraite par répartition est menacé. Même si, à la base, c’est un magnifique système : les actifs « paient » pour les retraités. Sauf qu’aujourd’hui, de par l’allongement d’espérance de vie, il y a de plus en plus de retraités mais pas forcément plus d’actifs. La balance s’inverse. D’où la dernière réforme où nous devrons travailler jusqu’à 64 ans pour cotiser plus longtemps… Et demain ? 67, 68, 70 ans ?

Du coup, est-ce déconnant de préparer sa retraite dés 25 ans (où même avant) ?

En vrai, il n’y a pas vraiment de réponse prédéfinie à cette question. Elle est très personnelle en fin de compte. Car en réalité, certains se disent que « si je commence à investir, c’est une contrainte « que je m’impose ». Pourtant, plus tu anticipes cet effort d’épargne jeune, moins il est douloureux (et ton toi de demain te remerciera).

Donc tu l’auras compris : préparer ta retraite jeune sera la meilleure décision que tu peux prendre sur ce sujet car :

  • ton effort d’épargne mensuel alloué à cet objectif sera moindre plus tu commences tôt
  • avoir un horizon de temps longs (+ de 30 ans) est très très positif pour faire grandir ton patrimoine via les intérêts composés (le fameux effet boule de neige).

Ici, je vais t’expliquer en détail les différentes raisons qui font que tu dois commencer jeune à préparer ta retraite et pourquoi c’est à mon sens une stratégie très efficace. Et enfin, on verra concrètement quelles sont les pratiques et solutions à mettre en place.

Accroche-toi c’est parti !

SOMMAIRE

La préparation de la retraite à 25 ans… Comment on fait ?

Si tu es jeune aujourd’hui (25, 30 ans), tu as de grande chance d’avoir ta future retraite vers 67 ans. Clairement, c’est difficile de donner une date exacte car cela va dépendre de plusieurs critères :

  • le secteur dans lequel tu travailleras dans ta carrière
  • ton âge d’entrée dans la vie active
  • les différents gouvernements qui verront le jour dans les années à venir (la démographie fait que le système sera difficilement à l’équilibre donc je mets ma main à couper que l’âge de la retraite sera encore reculé).

Du coup, si tu es jeune, tu as un boulevard d’années pour réaliser ton investissement en vue de cet objectif (au moins 30 ans).

On ne va pas se mentir, plus l’horizon de temps est long dans l’investissement, plus tu vas bénéficier de ces deux points positifs :

  1. Aller chercher de la performance sur du très long terme
  2. L’effet boule de neige pour bien préparer ta retraite

1. Aller chercher de la performance sur du très long terme pour préparer sa retraite

Clairement, sur un horizon de temps très très long (plus de 30 ans), celui ou celle qui veut préparer sa retraite peut se permettre des investissements dits « dynamiques ». En bref, il est tout à fait concevable de se tourner vers des actions ou de l’immobilier (via des fonds, en SCPI ou même en direct pour du locatif).

Alors oui… Ces différentes classes d’actifs ne sont pas sans risque. Cependant, l’histoire nous montre que ce genre de placements est tout de même le plus perfomant sur le long terme.

Tout de même, le gros avantage c’est que si tu investis sur 30, 35 ou même 40 ans, de façon régulière : ta perte en capital venant de la fluctuation de marché sur ce laps de temps sera lissée sur le long terme. En gros, si crise il y a (et il y en aura), tu peux dormir sur tes deux oreilles : tu as beaucoup de temps devant toi.

L’idée également, c’est de sécuriser au fur et à mesure ton capital plus tu approches de la retraite. Comme ça, pas de mauvaises surprises.

(Le S&P 500 de 1942 à aujourd’hui)

2. L’effet boule de neige pour bien préparer sa retraite

Connais-tu les intérêts composés ?

Le concept est ultra simple : en plaçant de l’argent (peu importe le support), tu touches des intérêts sur l’argent que tu as placé. Ensuite, tu continues à toucher des intérêts sur ton capital initialement placé mais également sur les intérêts que tu as réalisé et ainsi de suite.

Ton argent te rapporte des intérêts, qui eux aussi à leur tour te rapportent des intérêts… Jusqu’à l’infini et l’au delà !

En bref, pour t’enrichir il n’y a pas mieux !

Avec ce principe, ton patrimoine financier affiche une croissance exponentielle sur du long terme.

Sais-tu qu’avec une performance moyenne de 7% annuelle ton capital double en 10 ans ? (oui oui c’est possible, mais on y viendra un peu plus loin).

Prenons un exemple avec un capital de départ de 10 000 € :

Durée de détention (avec performance de 7%)Capital finalMultiplicateur (environ)
10 ans19 671 €x 2
20 ans38 696 €x 4
30 ans76 122 €x 8

(Si tu le souhaites, retrouve le simulateur d’intérêts composés super simple et complet)

3. Petite simulation d’une préparation de retraite

Imaginons que tu décides de commencer à préparer ta future retraite. Tu as aujourd’hui 25 ans. Tu es en début de carrière et ta retraite ne sera pas avant l’âge de 65 ans : un horizon de temps de 40 ans devant toi.

Voici un exemple si tu places 200 € par mois pendant 40 ans avec une performance moyenne annualisée de 5% :

Globalement, dans cette situation, tu auras versé l’équivalent de 96 000€ et auras généré 193 919€ d’intérêts. Ton capital final sera égal à 289 919€. Pour rester simple (et par soucis de transparence), je n’ai pas pris en compte l’inflation ni les frais de gestion pouvant s’appliquer sur différents types de supports.

Tu vois la différence entre les deux courbes ? Durant les premières années, il n’y a quasiment pas de différences. Ensuite, tu profites des intérêts composés et tu ressens une évolution positive exponentielle sur ton capital final.

Enfin, comme dis précédemment, plus tu commences tôt, moins ton effort d’épargne mensuel est important.

Voici un tableau récapitulatif montrant les efforts d’épargne mensuel selon ton âge pour arriver au résultat vu précédemment :

Âge début investissementEffort d’épargne mensuelCapital final
25 ans200 €289 919 €
35 ans362 €289 009 €
45 ans729 €289 327 €
55 ans1 917 €289 292 €

Finalement, tu te rends bien compte ici de la magie des intérêts composés (ou de l’effet boule de neige, c’est comme tu veux).

👉 Et si tu cherches comment tu peux te « dégager » un levier d’épargne supplémentaire par mois, je te conseille de lire l’article sur « Comment faire des économies rapidement (et facilement) ?« . Selon ta situation, il est possible d’aller chercher une centaine d’euros (et plus) d’économie mensuelle sur différentes dépenses « dont on ne soupçonne pas « contraintes ». 👈

4. Une performance supérieure à 5% ? Est-ce possible ?

Ce résultat ne sera possible qu’à la condition que tu sois prêts à prendre un peu plus de risque. En somme, il faudra avoir un profil dynamique en allant t’exposer davantage sur les marchés en actions.

Sur un horizon de temps long (20, 30, 40 ans), il y aura nécessairement des « crises ». Néanmoins, il est possible d’investir aujourd’hui dans ce qu’on appelle des ETF (trackers). Les ETF ont pour but de répliquer la performance d’un indice (comme le CAC 40 ou le S&P500).

Par exemple, si l’on prend un ETF MSCI World, c’est une performance moyenne annualisée de l’ordre de 8%.

Cela dit, même si cette performance de 8% annualisée laisse rêveuse, elle peut amener avec elle son lot de charge mentale. Car qui dit performance annualisée dit :

  • des moments de hausse
  • mais également des moments de baisse

Il faut donc parfois contenir ses nerfs lorsque l’on se trouve dans une période « difficile ». Quelle sera ta réaction si sur une année tu fais – 15% ? Tout le monde n’est pas capable de « supporter » cette tendance.

Cette baisse arrivera à un moment donné et c’est normal. Et l’histoire nous a démontré que parfois, les marchés ont mis plusieurs mois, plusieurs années avant de retrouver leur valeur. Malgré tout, et c’est bien l’objet de cet article, il ne faut pas oublier que nous sommes dans un objectif de préparation de sa retraite en commençant très jeune. Cela laisse donc pas mal de temps pour tirer profit des meilleurs jours des marchés et se retrouver dans le vert.

Une enveloppe fiscale intéressante pour préparer sa retraite : l’assurance vie

1. C’est quoi une assurance vie ?

L’assurance vie est bien plus qu’un simple produit financier : c’est un outil polyvalent qui peut aider à atteindre divers objectifs financiers, de la constitution d’une épargne à la préparation de la succession. Explorons en détail le principe de l’assurance vie, en mettant particulièrement en lumière les différences entre les modes de gestion pilotée et de gestion libre. Comprendre ces nuances est essentiel pour tirer le meilleur parti de cette solution financière.

2. Assurance vie : aperçu général

L’assurance vie est un contrat entre un souscripteur et un assureur, dans lequel le souscripteur verse des primes régulières ou ponctuelles en échange d’une protection financière et d’une accumulation de capital. Contrairement à une assurance décès, l’assurance vie combine une dimension d’investissement avec la garantie d’une somme en cas de décès de l’assuré. Cela en fait un instrument financier puissant pour planifier l’avenir.

Tu peux investir dans :

  • des fonds euros qui ont la particularité de garantir ton capital mais ne délivre qu’un rendement très faible.
  • des unités de compte comme des actions, des obligation ou de l’immobiler. Ici il existe un risque de perte en capital mais peut délivrer un rendement intéressant.

3. Les modes de gestion de l’assurance vie

A. La gestion pilotée

La gestion pilotée consiste à confier la sélection et la gestion des investissements à des professionnels financiers. Cette approche présente des avantages significatifs. Tout d’abord, les experts en investissement prennent en charge les décisions complexes, assurant ainsi une gestion diversifiée et adaptée aux fluctuations du marché. Cela réduit les risques potentiels associés à une mauvaise allocation des actifs. De plus, la gestion pilotée permet une adaptation continue du portefeuille en fonction des conditions économiques changeantes.

Cependant, cette approche a également ses inconvénients. Les frais de gestion pour la gestion pilotée sont généralement plus élevés que pour la gestion libre, étant donné l’expertise requise pour la gestion active du portefeuille. De plus, les souscripteurs ont moins de contrôle direct sur les décisions d’investissement, ce qui peut être un facteur limitant pour certains investisseurs.

B. La gestion libre

La gestion libre offre aux souscripteurs un contrôle total sur la sélection et la gestion de leurs investissements. Cela permet une personnalisation plus poussée du portefeuille en fonction des préférences et des objectifs financiers individuels. Les frais de gestion sont souvent moins élevés, ce qui peut être attrayant pour les investisseurs soucieux de minimiser les coûts.

Cependant, la gestion peut nécessiter des connaissances un peu plus approfondies en investissement. Les souscripteurs doivent être capables de prendre des décisions éclairées concernant l’allocation des actifs, la diversification et le suivi régulier du portefeuille. L’absence d’expertise pourrait potentiellement conduire à des choix inappropriés et à des résultats financiers moins favorables.

4. La fiscalité de l’assurance vie

L’assurance vie offre des avantages fiscaux attrayants. Les gains en cours de contrat sont généralement exonérés d’impôts, ce qui en fait un outil efficace pour l’accumulation de capital à long terme. De plus, les rachats partiels peuvent souvent être réalisés sans entraîner une imposition importante, sous certaines conditions. Enfin, la transmission du capital aux bénéficiaires en cas de décès est également facilitée, avec des avantages fiscaux spécifiques.

En ce qui concerne la fiscalité des modes de gestion, la gestion pilotée implique généralement une imposition sur les gains au moment du rachat.

Dans le cas de la gestion libre, les gains sont également soumis à l’impôt sur le revenu. Les avantages fiscaux peuvent varier en fonction de la durée du contrat, encourageant ainsi une vision à long terme.

5. Conclusion sur l’assurance vie dans l’objectif de préparer sa retraite

Choisir entre la gestion pilotée et la gestion libre dépend largement du profil et des préférences de l’investisseur. L’assurance vie offre une flexibilité exceptionnelle pour répondre à une variété d’objectifs financiers, allant de l’épargne à la transmission patrimoniale. En comprenant les nuances de chaque mode de gestion et en tenant compte des avantages et des inconvénients, les souscripteurs peuvent prendre des décisions financières éclairées et optimiser leurs résultats à long terme. Quelle que soit l’approche choisie, l’assurance vie demeure un pilier solide de la planification financière globale.

L’assurance vie vous intéresse ? Vous avez des questions ?

Parlons-en !

Le PER (Plan Épargne Retraite) à prendre en compte selon son profil pour préparer sa retraite

1. C’est quoi un PER ?

Dans les instruments financiers axés sur la prévoyance, le Plan d’Épargne Retraite (PER) émerge comme un instrument incontournable pour bâtir une retraite solide et sécurisée. Voyons en profondeur ses avantages, ses inconvénients, la fiscalité qui lui est associée et les circonstances spécifiques permettant le déblocage anticipé.

2. Les avantages du Plan Épargne Retraite

La richesse des avantages inhérents au PER s’inscrit comme un pilier de sa popularité grandissante :

  • Versements Flexibles : Offrant une gamme de versements, réguliers ou ponctuels, le PER s’adapte aux contraintes et objectifs de chaque souscripteur.
  • Diversification Prudente : En proposant une diversité de supports d’investissement, tels que les actions, les obligations et l’immobilier, le PER atténue les risques liés à une seule classe d’actifs.
  • Exonération Fiscale à l’Entrée : L’attrait est renforcé par la déductibilité des cotisations du revenu imposable, une aubaine pour alléger la charge fiscale courante.
  • Report Imposition des Gains : La phase d’épargne permet de différer l’imposition des gains, retardant ainsi la responsabilité fiscale à l’âge de la retraite.

3. Les inconvénients liés au PER

Toutefois, le PER n’est pas exempt d’ombres, et certaines limites méritent considération :

  • Immobilité des Fonds : l’une des caractéristiques clés du PER est le gel des fonds jusqu’à la retraite, à quelques exceptions près, ce qui peut rendre difficile l’accès à l’épargne en cas de nécessité.
  • Vulnérabilité aux Fluctuations du Marché : Les rendements du PER sont corrélés aux marchés, ce qui expose l’épargne à des fluctuations qui peuvent impacter la valeur globale.
  • Imposition au Moment du Retrait : Les retraits réalisés à la retraite sont soumis à l’impôt sur le revenu, ce qui peut altérer la somme disponible pour la pension.

4. La fiscalité du PER

La fiscalité du PER constitue un atout majeur pour les souscripteurs qui envisagent sérieusement leur retraite. Mais elle est à étudier au cas par cas car cela dépend de votre taux d’imposition lors de vos versements. Une personne peut imposer à probablement peu d’intérêt à souscrire à un PER. Cela dit, voyons les points concernant la fiscalité :

  • Déductions Fiscales à l’Entrée : Les contributions au PER sont déductibles du revenu imposable, mais il est important de respecter les plafonds autorisés.
  • Différé Fiscal des Gains : Les gains ne sont pas soumis à l’impôt pendant la phase d’épargne, ce qui augmente la croissance potentielle de l’épargne.
  • Imposition des Retraits à la Retraite : À l’étape des retraits à la retraite, l’impôt sur le revenu s’applique, généralement à un taux réduit par rapport aux tranches d’imposition actuelles (je dis bien généralement).

5. Les cas de déblocage anticipé

Le PER présente des cas spécifiques de déblocage anticipé, destinés à répondre à des situations particulières de la vie :

  • Acquisition de la Résidence Principale : Un déblocage anticipé est envisageable pour financer l’achat de la résidence principale.
  • Invalidité : En cas d’invalidité de l’épargnant, de son conjoint ou de ses enfants, les fonds peuvent être débloqués.
  • Décès du Conjoint ou du Partenaire de Pacs : Le décès du conjoint ou du partenaire de Pacs ouvre la voie à un déblocage anticipé.
  • Cessation d’Activité Individuelle ou Liquidation Judiciaire : La cessation d’activité individuelle ou la liquidation judiciaire d’une entreprise sont également des motifs valables pour un déblocage anticipé.

6. Petite conclusion

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) incarne un jalon stratégique dans la préparation à la retraite. En pesant les avantages, les inconvénients, la fiscalité et les opportunités de déblocage anticipé, chaque individu peut construire une feuille de route financière robuste pour une retraite confortable. Le PER peut s’affirmer ainsi comme un outil essentiel pour façonner un futur financier serein et bien planifié.

Vous payez beaucoup d’impôt sur les revenus et souhaitez anticiper votre retraite ?

Étudions ensemble votre situation !

Investir pour préparer sa retraite avec de l’immobilier

Commencer à préparer sa retraite jeune a de multiples avantages dont un particulièrement :

  • il est possible d’utiliser le levier de l’endettement. Emprunter sur de longues durées afin de réduire les mensualités de remboursement (et donc ton effort d’épargne).

Mais du coup, quelles solutions et comment investir dans l’immobilier ?

1. Investir dans sa résidence principale

Cette solution fait débat. Certains sont pour, certains son contre. Personnelement, je trouve que cela est propre à chacun. certains rêvent d’avoir « son chez soi », d’autres n’en ont aucune envie.

L’avantage, c’est qu’au lieu de payer un loyer, tu rembourses ton emprunt bancaire et donc fais grossir ton patrimoine. Si tu achètes à 35 ans sur 20 ans, tu sera donc propriétaire et tu n’auras plus de crédit à rembourser. Contrairement à un loyer si tu étais toujours locataire.

2. L’immobilier locatif

A ne pas sous-estimer : cela reste une réelle opportunité (malgré la hausse des taux actuelle). Le levier du crédit est super intéressant dans ce cas de figure. Tu fais travailler de l’argent qui ne t’appartient pas. Et in fine, c’est ton locataire qui le rembourse en grande partie.

Mais je ne suis pas là pour te faire rêver. L’investissement locatif peut être une véritable charge mentale et ça peut clairement relver de l’entrepreneuriat car il faut :

  • connaître la fiscalité et les différents régimes possibles pour la location (pour ne pas se faire assassiner sur l’imposition et les prélèvements sociaux)
  • avoir des connaissances juridiques
  • budgéter et suivre les travaux
  • gérer les éventuels impayés…

Bref, autant de choses que tout le monde n’est pas prêt a absorber. Par contre, si t’es ok avec tout ça : GO !
.

3. L’immobilier via les SCPI (des dividendes « sans rien faire » pour préparer sa retraite)

Une Société Civile de Placement Immobilier est une société de gestion qui se charge de gérer un (grand) parc immobilier. En gros, lorsque vous investissez via des SCPI, vous faites de l’immobilier sans les contraintes de la gestion directe (vu plus haut). La SCPI se charge de TOUT. Elle cherche et trouve des locataires, se charge des travaux, paie les différents imôts, etc… Et surtout, elle vous reverse des dividendes (de façon mensuelle ou trimestrielle selon les SCPI)


La contrepartie : les frais associés à la gestion sont plus élevés.

Cependant, le rendement moyen de ce genre d’investissement est tout de même aux alentours de 4,5% par an. Cela reste très intéressant en sachant qu’il est possible d’investir en cash, à crédit et même en démembrement.

Un projet d’investissement avec des SCPI ?

Prenons le temps d'en discuter !

Pour conclure

Il est tout à fait possible de préparer sa retraite jeune. J’ai même plutôt tendance à l’encourager (je suis un sceptique quant à notre système de retraite et ses limites). D’ailleurs, toutes les personnes que j’accompagne (sans exceptions) ont dans leur deux premiers objectifs la préparation de leur retraite.

Avec un horizon de temps long (au moins 25 ans), il serait préférable d’envisager une allocation d’actifs assez dynamique (en actions par exemple) afin de profiter de la magie des intérêts composés.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer la fiscalité et l’optimiser avec ce qui existe aujourd’hui. Une assurance-vie ou un PEA ont une fiscalité réduite à la sortie après quelques années de détention rendant ces solutions très intéressantes.

Un PER sera à prendre en compte si, en tant que jeunes actifs, tu es fortement imposé. Mais cela n’empêchera pas d’utiliser les autre enveloppes fiscales cités précédemment.

Selon sa situation à un instant T, il faut savoir également jongler entre les différentes solutions qui s’offrent à nous SANS oublier son objectif principal.

Maintenant que tu as vu ce qui était possible de faire, il n’y a plus qu’à prendre en main ta future retraite. Et tu l’auras compris, si tu as 20, 25 ou 30 ans… plus tu le fais tôt, moins ton effort d’épargne mensuel sera important et plus tu profiteras des intérêts composés.

Tu souhaites que l’on fasse le point sur ta situation pour préparer ta retraite? Ça se passe juste en-dessous ! 😉

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